Les hypothèses fondamentales de vos portefeuilles d’assurance et de placement sont-elles toujours exactes?

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Votre vie ne s’arrête pas. Vos portefeuilles d’assurance et de placement devraient donc refléter cette mobilité. Pour vous assurer que votre assurance et vos placements répondent toujours à vos besoins changeants, tant au niveau personnel que professionnel, il est important de passer vos portefeuilles en revue régulièrement. Si l’une des hypothèses fondamentales sur lesquelles sont basés vos portefeuilles a changé, notamment votre niveau de revenu, votre situation familiale ou la façon dont votre cabinet est établi, vos portefeuilles devront sans doute être rajustés en conséquence. Les scénarios hypothétiques ci-dessous illustrent l’incidence possible de certains événements sur vos portefeuilles.

1er scénario : Changement de revenu

Supposons que votre revenu augmente, mais que vous négligez de mettre à jour votre assurance invalidité de longue durée. Si vous souffrez d’une maladie ou d’une blessure invalidante dans ces circonstances, il se pourrait alors que vos prestations d’invalidité ne soient pas suffisantes pour couvrir vos dépenses personnelles habituelles comme vos paiements hypothécaires et votre épicerie. Votre ménage pourrait également faire face à des frais médicaux supplémentaires associés à votre maladie ou blessure invalidante. Il est conseillé de souscrire le montant de prestation mensuelle maximum qui est offert pour votre niveau de revenu et de majorer votre couverture chaque fois que votre revenu augmente afin que votre ménage puisse s’en sortir financièrement durant une période d’invalidité.

Si votre revenu augmente, peut-être vous faudra-t-il aussi rajuster votre portefeuille de placement en vue d’une meilleure efficience fiscale. C’est ainsi que vous devriez songer à ajouter des fonds Catégorie de société dans votre portefeuille de placement non enregistré. À l’instar d’un compte enregistré, ces fonds peuvent vous aider à reporter l’impôt à une date ultérieure. Les fonds Catégorie de société sont en outre structurés de sorte à transformer des intérêts créditeurs et des dividendes moins avantageux sur le plan fiscal en plus-value latente, tout en réduisant efficacement le taux d’impôt.

2e scénario : Changement de situation familiale

Lorsque votre situation familiale change à la naissance ou à l’adoption d’un enfant, vous devrez sans doute augmenter votre assurance vie. Le fait d’avoir une assurance vie adéquate permettra à votre famille de couvrir les dépenses immédiates et continues qui pourraient survenir si vous décédez subitement. Les dépenses immédiates peuvent comprendre des dettes en souffrance, des prêts et hypothèques, vos frais d’obsèques, votre dernière facture d’impôt et l’impôt sur les gains en capital payable à votre décès. Les frais continus peuvent comprendre l’épicerie et d’autres dépenses du ménage, les frais de garde d’enfants et d’études postsecondaires. Votre conseiller en assurances peut vous aider à examiner votre situation actuelle afin de déterminer quels sont vos besoins en matière d’assurance vie.

S’il s’agit de votre premier enfant, il serait bon d’ouvrir un régime enregistré d’épargne-études (REEE). Pour ce faire, vous devrez d’abord faire une demande de numéro d’assurance sociale pour votre enfant. Par ailleurs, si vous avez d’autres enfants et qu’un REEE est déjà établi à titre de régime familial, vous devrez sans doute rajuster votre stratégie d’épargne-études à la naissance d’un enfant de plus. C’est-à-dire obtenir un numéro d’assurance sociale pour votre nouvel enfant afin qu’il ou elle puisse commencer à recevoir des subventions gouvernementales en vertu du régime d’épargne-études et cotiser davantage au REEE. Par contre, le rajustement requis pourrait s’avérer plus complexe. S’il y a une grande différence d’âge entre vos plus jeunes enfants et vos enfants aînés, vous pourriez notamment décider d’établir des régimes d’épargne-études distincts car en vertu des règlements, il se pourrait que le régime d’épargne-études actuel doive être résilié après un certain nombre d’années (avant que votre plus jeune enfant ne commence ses études universitaires). Votre conseiller financier peut vous éclairer relativement à ce genre de décisions.

3e scénario : Changement de la façon dont votre cabinet est établi

Il est sage de prendre une assurance qui convient à votre type de cabinet (p. ex. dentiste exerçant seul ou comme associé, dentiste travaillant à pourcentage ou dentiste ayant signé une entente de partage des coûts). Sinon, vous pourriez faire face à des risques financiers inutiles. Si vous avez décidé d’ouvrir votre propre cabinet, vous aurez des obligations accrues qui pourraient être couvertes en élargissant votre portefeuille d’assurance. Puisqu’il vous incombera, en tant que propriétaire du cabinet, de payer les frais généraux tels que le loyer, les services publics et le salaire des employés, le fait d’ajouter l’assurance des frais généraux à votre portefeuille vous aidera à couvrir les dépenses continues de votre cabinet en cas de maladie ou de blessure invalidante. À titre de propriétaire du cabinet, il est également important que vous preniez la couverture du contenu pour pouvoir payer les frais de réparation ou de remplacement de votre équipement et vos fournitures en cas de perte ou d’endommagement lors d’un incident assuré. Si votre cabinet doit fermer par suite d’un incident couvert (p. ex. incendie, dégât d’eau, vol et vandalisme), vous devriez aussi souscrire la couverture des pertes d’exploitation qui vous remboursera votre revenu perdu. La couverture de responsabilité civile des entreprises peut en outre vous protéger contre des poursuites judiciaires intentées par des tiers émanant de votre cabinet (exception faite des demandes de règlement de responsabilité civile professionnelle). Au fil des ans, n’oubliez pas de mettre à jour vos assurances à mesure que votre cabinet prend de l’expansion.

En tant que propriétaire d’un cabinet dentaire, vous devrez aussi déterminer le meilleur moyen d’investir les gains de votre cabinet. Plutôt que de laisser une portion considérable de cet argent dans un compte bancaire à faible intérêt, vous pourriez envisager d’établir un compte de placement non enregistré pour investir les gains de votre cabinet efficacement en termes d’impôt. Si vous comptez exploiter votre cabinet par l’entremise d’une corporation professionnelle, songez à rajuster votre stratégie d’épargne-retraite car la corporation pourrait être en mesure d’établir un plan de retraite défini (p. ex. plan de retraite individuel) et de verser dans ce régime des cotisations en franchise d’impôt. Votre comptable et votre conseiller financier peuvent vous donner des précisions.

Voici seulement quelques-uns des événements possibles sur le plan personnel ou professionnel qui pourraient entraîner des changements à vos portefeuilles d’assurance et de placement. Pour obtenir des conseils personnalisés se rapportant à votre situation personnelle et professionnelle particulière, contactez un conseiller agréé du CDSPI Services consultatifs Inc. au 1-877-293-9455, poste 5003 (assurance) ou poste 5021 (placement).

LES AUTEURS

Mme Roberts, BA, FLMI, ACS, AIAA, est agente d'assurance vie et maladie agréée, courtière en assurance de dommages agréée et directrice et courtière principale adjointe des Services consultatifs d'assurance au CDSPI Services consultatifs Inc.

M. Haik, MBA, PFA, CGF, FICVM et professionnel agréé en gestion stratégique de patrimoine, est vice-président du Service des placements au CDSPI Services consultatifs Inc.