Le Collège royal des chirurgiens dentistes du Canada (CRCDC) a beaucoup changé depuis que j’ai commencé à siéger à son conseil exécutif il y a cinq ans, ce qui me rappelle une citation fantastique d’Isaac Asimov : « C’est le changement, le changement continu et inévitable, qui est le facteur dominant de la société contemporaine. Aucune décision ne peut être prise sans tenir compte non seulement du monde tel qu’il est, mais aussi du monde de demain » [trad.].
Je crois que ces paroles valent toujours dans notre monde effréné actuel, où le changement est une constante qui exige des dirigeants d’organismes qu’ils anticipent l’avenir en misant sur trois principes : compréhension du milieu, souplesse et clairvoyance. Le CRCDC est continuellement soumis à une pléthore de facteurs, dont des pressions politiques, économiques et technologiques, qui le ramènent à ces principes.
La technologie a considérablement changé les principales activités du CRCDC. Les changements à l’administration de l’Examen national des spécialités dentaires (ENSD) illustrent justement avec quel dynamisme le CRCDC a élaboré et mis en œuvre des technologies stratégiques. En effet, les réactions des candidats à l’ENSD nous ont amené à remplacer l’examen écrit de six heures du volet I par un examen sur le Web en 2014. Le nouveau format éliminera certaines difficultés inhérentes à un examen de cette durée et permettra d’atteindre beaucoup plus de candidats. Nous prévoyons que d’ici 2016, et peut-être même dès 2015, nous pourrons administrer le volet I à des candidats n’importe où dans le monde, à condition qu’ils aient accès à Internet.
Parmi les autres innovations technologiques, il y a notre nouvelle plateforme intégrée de gestion du contenu de l’ENSD (INCAP), qui est une série d’interfaces conçues par le CRCDC pour faciliter l’élaboration de contenu et ainsi réduire les coûts afférents aux ateliers de création de l’examen en personne et à l’administration de l’ENSD. De plus, l’instauration de la notation en temps réel avec des mesures de validation intégrées constitue une grande amélioration qui portera des fruits à long terme et qui permettra au CRCDC d’approfondir ses capacités d’analyse.
Enfin, vu que le CRCDC mise toujours plus sur la technologie, il a mis en œuvre un logiciel de service à la clientèle pour que son personnel et ses agents puissent réagir rapidement aux questions techniques qui surviendront inévitablement par le biais de formulaires Web, du courriel, du téléphone ou de salons de clavardage.
En vérité, les organismes ne changent pas. Ce sont les personnes qui changent. Si l’on cesse de s’efforcer d’améliorer les choses et si l’on résiste obstinément au changement, il devient très difficile de réussir. Pour s’adapter à un monde en constante mutation, il faut favoriser l’esprit d’équipe et le progrès. En nourrissant un tel climat au sein de ses comités et de son personnel, le CRCDC a pu adopter de nouvelles idées et façons de faire pour ouvrir la voie au changement, qu’il soit petit ou grand.
En plus d’être convaincu que le changement était constant, Asimov estimait que « tout homme doit penser comme dans une fiction » [trad.]. Sous ma présidence, le CRCDC a élargi ses horizons en passant en mode croissance et vitalité grâce à la création de solutions novatrices fermement ancrées dans la réalité. En conséquence, je pense que le CRCDC est résolument tourné vers l’avenir.