Efficacité des appareils de photopolymérisation à halogène dans les cabinets dentaires privés de Toronto

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Les appareils de photopolymérisation sont utilisés plus que jamais dans les cabinets dentaires, car les patients préfèrent les restaurations en composite photopolymérisé aux restaurations à l'amalgame. Ces appareils peuvent toutefois se détériorer à l'usage et avec le temps, et ils exigent un entretien fréquent pour conserver une efficacité optimale.Objectif : La présente étude avait pour but d'examiner l'efficacité des appareils à quartz-tungstène-halogène (QTH) utilisés pour la polymérisation des résines composites, dans un échantillon de cabinets dentaires privés de Toronto.Matériaux et méthodes : Des 416 cabinets dentaires initialement recensés, 100 répondaient à tous les critères de sélection (qui comprenaient la réalisation de restaurations postérieures en composite sur une base régulière) et ont accepté de participer à l'étude. L'intensité de la lumière émise par les 214 appareils de photopolymérisation à QTH dans ces cabinets a été mesurée. Des échantillons en forme de disque, de 2,5 mm d'épaisseur, ont été fabriqués à partir de 2 résines composites durcies par photopolymérisation, les matériaux utilisés étant le composite Charisma (Heraeus Kulzer) polymérisé pendant 20 secondes (99 appareils) et le composite Point 4 (Kerr Corp) durci pendant 20 et 40 secondes (ensemble des 214 appareils).La lumière a été appliquée sur une seule surface (supé rieure) des échantillons. L'indice de dureté de Knoop (KHN) sur les surfaces supérieure et inférieure de chaque échantillon a été mesuré, et les valeurs de la dureté relative moyenne ont été calculées. Les données ont été analysées par statistiques descriptives, test t, analyse de la variance à un facteur et régression linéaire simple et multiple (a = 0,05).Résultats : L'intensité de la lumière a varié considérablement d'un appareil à l'autre, de 120 à 1000 mW/cm2. Une corrélation significative (p La dureté relative s'est révélée spécifique de la marque : à un même cycle de polymérisation et avec le même appareil, la dureté relative n'a pas été la même avec les 2 marques de matériaux composites testés.Conclusions : L'intensité de la lumière produite par les lampes de photopolymérisation dans les cabinets dentaires privés fluctue considérablement et un grand nombre de ces appareils produisent une intensité inférieure au niveau recommandé. De tous les échantillons en résine composite photopolymérisés pendant 40 secondes avec chacune des 214 lampes, seulement 10 % ont obtenu l'indice de dureté relative désiré d'au moins 80 %.La dureté relative a fluctué en fonction de l'intensité de la lumière, de la durée d'exposition et de la marque de composite. Une corrélation significative (p Les lampes émettant une lumière de faible intensité ont été associées à un très faible indice KHN sur les surfaces inférieures et un très faible indice de dureté relative. Les dentistes devraient vérifier régulièrement l'état des lampesà photopolymériser et remplacer les pièces qui se détériorent.