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La teneur en plomb des feuilles métalliques pour 4 types de clichés intrabuccaux couramment utilisés par les dentistes était de 69 % à 85 %. Il y a là un problème environnemental, puisque ces feuilles sont typiquement jetées avec les déchets ordinaires, même s'il existe un programme de recyclage. Pour un nouveau patient adulte, une série de clichés radiographiques de toute la bouche dégagerait 11,2 g de plomb résiduel. Pour les examens dentaires effectués tous les 6 mois, il se libérerait du plomb résiduel seulement si les radiographies étaient nécessaires.Dans une expérimentation où on a simulé les conditions acides auxquelles on pourrait s'attendre dans un lieu d'enfouissement, on a constaté que 3,5 mg à 4,4 mg de plomb ont été libérés pendant une incubation de 17 heures dans de l'acide acétique dilué. Lorsque l'acide était remplacé par de l'eau distillée doublement désionisée, on a constaté que 1,0 mg à 2,2 mg de plomb ont été libérés par les mêmes types de feuilles métalliques.Des préoccupations quant à la santé humaine existent aussi lorsque les assistantes dentaires manient des feuilles en plomb en développant des radiographies et omettent de changer de gants ou de se laver les mains avant de manier les instruments et l'attirail dentaire utilisé dans la bouche.Même si la quantité de plomb introduite dans la cavité buccale serait relativement faible, l'élimination des sources d'exposition au plomb, en particulier pour les enfants, est importante.