Objectif : Le but de cette étude était de déterminer les effets de l'intensité lumineuse et du type d'unité de polymérisation (à quartz-tungstène-halogène [QTH] ou à diode électroluminescente [DEL]) sur le durcissement de diverses résinesciments et d'un matériau de restauration en résine composite.Méthodologie : Les échantillons discaux ont été préparés à l'aide de 4 résines-ciments à double polymérisation (Variolink II, Calibra, Nexus 2 et RelyX ARC). Deux unités de photopolymérisation à QTH (Visilux 2, à 550 mW/cm2 et Optilux 501 à 1360 mW/cm2) et une unité de polymérisation à DEL (Elipar FreeLight, à 320 mW/cm2) ont servi à la polymérisation. Les échantillons ont été photopolymérisés ou doublement polymérisés pendant 10, 30 ou 40 secondes avec 1 des 3 lampes (polymérisation appliquée seulement sur la surface supérieure) et ont été testés 24, heures après la polymérisation. D'autres échantillons de ciment ont été autopolymérisés et testés au bout de 15, 30 et 60 minutes et au bout de 24 heures. Le test consistait à mesurer l'indice de dureté de Knoop (IDK) pour chaque échantillon. Six valeurs IDK ont été obtenues seulement pour la surface supérieure des divers échantillons de ciments dans chaque groupe testé. Les échantillons discaux de 2,5 mm d'épaisseur ont aussi été préparés à partir d'un matériau de restauration en résine composite (XRV Herculite). Ils ont été photopolymérisés comme ci-dessus, et les mesures IDK ont été obtenues pour les surfaces supérieure et inférieure. On a déterminé la valeur IDK moyenne et appliqué une analyse de variance aux données.Résultats : Les groupes ont été significativement différents (p Conclusions : La photopolymérisation à haute intensité et l'accroissement du temps de polymérisation ont donné les valeurs IDK les plus élevées. L'unité de polymérisation à DEL a été associée aux valeurs de dureté les plus basses pour les surfaces inférieures du matériau de restauration en résine composite.