SOMMAIRE
Contexte et objectif : Les types de cancer qui forment le plus souvent des métastases dans la bouche et les mâchoires reflètent en grande partie l’incidence relative des cancers à un moment précis, dans une population donnée. Nous présentons les résultats d’une étude rétrospective, mais relativement récente, qui a porté sur 38 cas de tumeurs buccales métastasiques dans une population canadienne, et comparons l’expérience canadienne à celle de pays voisins et éloignés.
Méthodologie : Trente-huit cas de tumeurs métastasiques de la bouche et des mâchoires recensés dans la population canadienne ont été analysés. Les données sur l’âge et le sexe des patients, le siège des tumeurs métastasiques, les observations radiographiques ainsi que les antécédents cliniques y compris la présence d’un cancer primitif connu ont été extraites des dossiers (1992-2010) du service de diagnostic et de pathologie buccale de l’Université Western Ontario, ainsi que des archives hospitalières (2002-2010) du service de pathologie du London Health Centre, de London, en Ontario.
Résultats : La plupart des métastases siégeaient au niveau du maxillaire inférieur, bien qu’une atteinte des tissus mous buccaux (surtout des gencives et de la muqueuse de la crête alvéolaire) ait aussi été observée. Les cancers de la prostate, du poumon et du sein ont été les sièges primitifs les plus courants, bien qu’une variété de cancers ait été observée.
Conclusion : La fréquence relative des cancers formant des métastases dans la cavité buccale est comparable au Canada, aux États-Unis et dans le nord de l’Europe, mais elle diffère sensiblement des résultats observés chez les populations d’Asie du Sud-Est et du Japon. La fréquence relative des cancers qui forment des métastases dans la bouche et les mâchoires reflète l’incidence relative des cancers dans la population.
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