Alors qu'approchent la fin de l'année civile et la mi-parcours de mon mandat à la présidence, je désire faire un retour sur l'année écoulée et me tourner vers l'avenir. Je suis enchanté de nos réalisations de 2011, la première année de l'application des nouveaux modèles de gouvernance et d'adhésion entre l'ADC et les associations dentaires provinciales (ADP).
Comme bon exemple de l'esprit de coopération renouvelé qui sous-tend l'entente d'adhésion, je mentionnerai le Guide de communication avec les patients. Élaboré par l'Association et le Collège dentaires de l'Alberta à partir des résultats de recherche du Groupe de travail sur le marquage (GTM), ce guide est disponible pour les ADP qui désirent l'utiliser. Ce partage de produits et de services reflète la philosophie du nouveau modèle d'adhésion, qui est conçu au profit de la profession tout entière.
Depuis sa création en 2010, le GTM a fait de grands progrès dans son etude sur la perception qu'ont le public et les dentistes de la profession. Le GTM, composé de dentistes et d'experts en communication de l'ADC et des ADP, a regardé de près la messagerie interne et externe afin d'étoffer les échanges entre les dentistes et leurs patients. Visitez la section «Communication avec le patient» sur le site Web de l'ADC; vous y trouverez du matériel produit par le GTM à l'intention des dentistes. La campagne externe menée par le groupe a donné lieu à des messages pour la publicité imprimée et extérieure, la radio et la télévision. Les ADP peuvent choisir les éléments du programme de marquage qu'ils désirent utiliser, et les messages demeurent cohérents à travers le pays.
Le marquage n'est qu'un des projets prioritaires qui ont retenu l'attention de l'ADC au cours de la dernière année – les deux autres étant le nouveau jcdaf.ca et l'accès aux soins pour les enfants et les aînés.
Mené avec enthousiasme par le Dr John O'Keefe, le jcdaf.ca a effectué des recherches avec des dentistes afin de connaître leurs besoins en matière de connaissances. Selon les premiers résultats, les dentistes aimeraient avoir facilement accès à des données condenses dans les domaines qui touchent leur exercice quotidien, tels les états de santé et les médicaments pouvant avoir un impact sur les traitements. Le but est de fournir une information aisément accessible que les dentistes peuvent consulter rapidement ou explorer plus en détail grâce à des hyperliens. À mon avis, cette idée est très stimulante et sera utile quotidiennement pour les dentists canadiens.
Le troisième projet prioritaire de l'ADC demeure l'accès aux soins. Parce que ce problème d'une grande envergure est difficile à résoudre, le Conseil d'administration de l'ADC a décidé de cibler deux sous-groupes : les enfants et les aînés. Le Comité des affaires cliniques et scientifiques (CACS) de l'ADC a rédigé des rapports qui soulignent l'impact de la carie de la petite enfance (CPE) sur la population pédiatrique et les problems que représente la prestation des traitements aux aînés qui résident dans des établissements de soins de longue durée.
Pour donner suite aux stratégies et aux recommandations du CACS, l'ADC a créé en 2011 le Groupe de coordination sur l'accès aux soins pour les enfants et les aînés. Ce groupe aidera à promouvoir l'énoncé de position de l'ADC sur la CPE (qui encourage une première visite des enfants chez le dentiste ait lieu à l'âge d'un an), la nécessité d'adopter une méthode pour évaluer les risqué de CPE, et l'importance de conseiller
et d'éduquer les parents et les tuteurs. Au chapitre des aînés, l'idée dominante sera la formulation et l'application de lois et de règlements provinciaux et territoriaux imposant des normes de soins buccodentaires cadrant avec la position de l'ADC sur les soins buccodentaires administrés dans les établissements de soins de longue durée.
Tandis que l'ADC poursuivra son travail en vue d'atteindre ces objectifs organisationnels, j'aurai personnellement comme priorité en 2012 de consolider les relations avec tous les members de la grande communauté dentaire – spécialistes, militaires, doyens de faculté, organismes de réglementation, étudiants, hygiénistes et assistants. En engageant le dialogue avec d'autres organisms et en les invitant à faire partie de la «grande famille» de la dentisterie canadienne, nous pouvons tous partager des informations et des idées qui seront profitables à notre profession et qui la feront progresser.