Sommaire
Contexte : Alors que l'on s'attendait à une hausse de la demande des services parodontaux sous l'effet du vieillissement de la population, il semble que les demandes de consultation en parodontie soient en baisse.
Objectif : Déterminer dans quelle mesure les dentistes généralistes de la Nouvelle-Écosse, au Canada, exécutent des traitements parodontaux et implantaires et déterminer les facteurs qui influent sur la décision du dentiste d'effectuer lui-même le traitement ou de diriger le patient vers un spécialiste.
Méthodologie : Une étude transversale a été réalisée. Le questionnaire du sondage a été envoyé par la poste à l'ensemble des 443 dentistes généralistes praticiens de la Nouvelle-Écosse durant l'été 2009. Le questionnaire proposait plusieurs scénarios cliniques et les répondants devaient indiquer s'ils traiteraient le patient en cabinet ou s'ils le dirigeraient vers un spécialiste. Les données ont été analysées par régression logistique.
Résultats : Sur les 279 (63,0 %) dentistes qui ont répondu au sondage, 272 (61,4 % du total) ont satisfait aux critères d'inclusion dans l'analyse. La majorité des dentistes ont indiqué pratiquer des traitements parodontaux non chirurgicaux, notamment le détartrage (98,5 %; 262/266), la thérapie parodontale de maintien (95,9 %; 255/266) et le traitement du bruxisme (95,1 %; 252/265). Les traitements chirurgicaux les plus souvent exécutés par les dentistes ont été la frénectomie (29,4 %; 78/265), la gingivectomie (29,3 %; 77/263) et l'allongement de couronne (17,0 %; 46/271). Onze facteurs ont influé de façon importante sur les décisions des dentistes de traiter les patients ou de les diriger vers un spécialiste. Les principaux critères retenus pour le choix d'un parodontiste ont été la satisfaction des patients traités précédemment, le succès de traitements antérieurs, ainsi que la personnalité du parodontiste et ses aptitudes à communiquer.
Conclusions : Les dentistes qui ont répondu au sondage ont déclaré effectuer souvent des traitements parodontaux non chirurgicaux; en revanche, leur prestation de traitements chirurgicaux buccaux ou parodontaux et implantaires s'est révélée limitée.
Résumé : Les dentistes généralistes de la Nouvelle-Écosse ont déclaré exécuter souvent des traitements parodontaux non chirurgicaux mais n'offrir qu'un nombre limité de traitements chirurgicaux buccaux ou parodontaux et implantaires.
Pour lire l'article complet (disponible en anglais seulement)