Sommaire
Contexte : Bien que de nombreux auteurs disent avoir recours à la biomodification de la surface radiculaire (BSR), les effets cliniques de cette technique sur le recouvrement radiculaire demeurent incertains, car un certain nombre d'agents de biomodification sont utilisés en association avec diverses techniques de chirurgie plastique parodontale. Dans cette revue, nous évaluons l'efficacité de la BSR à améliorer le recouvrement radiculaire et en examinons l'incidence sur les résultats obtenus.
Méthodologie : Une recherche dans les bases de données MEDLINE et Cochrane ainsi que 2 recherches manuelles ont été réalisées. Un ensemble de termes précis ont été utilisés pour recenser les études pertinentes qui répondaient à des critères d'inclusion et d'exclusion bien définis. Parmi les résultats devant figurer dans les articles retenus, mentionnons le niveau d'attache clinique, la mesure au sondage et le pourcentage de recouvrement radiculaire après le traitement.
Résultats : Au total, 10 articles ont été recensés. Après examen des données, seulement 6 ont satisfait aux critères d'inclusion. Dans ces 6 études, l'acide citrique, l'acide éthylènediaminetétracétique (EDTA) et le traitement au laser ont été les agents de BSR utilisés, en association avec la greffe gingivale libre, la greffe de tissu conjonctif sous-épithélial avec lambeau déplacé coronairement et le lambeau semi-lunaire repositionné coronairement comme techniques chirurgicales de recouvrement radiculaire. Les données de départ et les résultats après traitement ont été analysés et comparés.
Conclusion : La BSR n'a procuré aucun avantage supplémentaire en ce qui a trait aux paramètres cliniques évalués. Dans les limites de la présente revue, nous n'avons trouvé aucune preuve appuyant l'utilisation de la BSR avant le traitement de recouvrement radiculaire.
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