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Dans cette deuxième partie de notre étude en 2 volets, nous discutons des récentes recherches sur les tests de vitalité pulpaire et les vitalomètres éprouvés en clinique. Les tests thermiques ou électriques ne permettent d'évaluer que l'innervation sensorielle de la pulpe dentaire et ils ne fournissent aucune indication sur l'état de la pulpe. De plus, malgré la grande sensibilité de ces tests, les faux positifs et les faux négatifs demeurent possibles et ils peuvent avoir une incidence sur le traitement de la dent. Ainsi, un traitement de canal pourrait être pratiqué inutilement sur une dent faussement diagnostiquée à l'aide d'un vitalomètre électrique comme étant une dent à pulpe non vivante, alors qu'une dent faussement diagnostiquée à pulpe vivante pourrait être laissée sans traitement, et la nécrose des tissus qui suivra provoquera la destruction des tissus de soutien (résorption). L'irrigation sanguine est plus importante pour déterminer l'état de la pulpe que l'innervation sensorielle. La perte de vitalité pulpaire est due à l'interruption du flux sanguin et elle peut entraîner la nécrose de la pulpe, même si l'innervation sensorielle demeure viable. Seul le rétablissement du flux sanguin normal permettra la guérison de la pulpe dentaire. Certains outils diagnostiques permettant l'évaluation de l'irrigation sanguine de la pulpe comme le sphygmo-oxymètre et le débitmètre Doppler à laser s'annoncent prometteurs pour évaluer la vitalité pulpaire, bien qu'ils soient toujours à l'étude.