The Impact of Oral Implants — Past and Future, 1966-2042(L'impact des implants buccodentaires — le passé et l'avenir, de 1966 à 2042)

Date

Cet article retrace les débuts de la recherche implantaire au milieu des années 1960 avec l'arrivée des armatures sous-périostées et des implants lames munis de perforations. Cependant, la documentation scientifique faisait défaut. Tout comme celles de ces prédécesseurs, les premières expériences de Per-Ingvar Brånemark donnèrent de piètres résultats.Toutefois, les modifications apportées au cours des années 1970 entraînèrent d'importantes améliorations qui furent alors minutieusement documentées. Un grand débat théorique s'ensuivit en Suède, mais il fut résolu par une révision des résultats cliniques effectuée par des pairs externes.En Amérique du Nord, cette initiative fut peu connue jusqu'à ce que le Dr George Zarb prenne la tête d'un groupe de collègues de Toronto et se rende à Göteborg pour s'initier à ces techniques chirurgicales et prothétiques. Le Dr Zarb organisa également la cruciale «conférence de Toronto» au cours de laquelle l'osséointégration fut présentée à un auditoire très sceptique de représentants provenant de la plupart des facultés de médecine dentaire de l'Amérique du Nord. D'autres articles et d'autres manuels suivirent.Bientôt, l'application des implants proliféra. Les prothèses craniofaciales extrabuccales et les appareils auditifs à ancrage osseux eurent un immense impact social dans la population atteinte. Actuellement, les propriétés de surfaces altérées et l'usage des implants dans les os greffés et irradiés sont à l'étude, tout comme le sont les menaces systémiques du processus de l'osséointégration et les risques de traitement accéléré.Les progrès rapides actuels ne se sont pas toujours appuyés par de la documentation soignée avant de faire leur apparition en clinique, comme ce fut le cas pour l'osséointégration. Les pressions commerciales exercées pour présenter de nouveaux produits avant de nombreux essais cliniques sont un sujet de préoccupation. À l'avenir, les recherches porteront sur les surfaces bioactives se prêtant à la liaison chimique avec les tissus, ainsi que sur les additifs de surface qui seront libérés lentement afin de stimuler la croissance osseuse. Les techniques du génie tissulaire vont également s'améliorer grâce à la stimulation in vivo de nouveaux os et même, en fin de compte, de nouvelles dents. Ainsi, les implants ne seront peut-être plus nécessaires.