Dans le présent article, le troisième d'une série, on fait appel aux outils décrits dans les 2 premiers articles pour examiner certaines des méthodes diagnostiques radiographiques qui sont employées régulièrement en pratique dentaire. Ayant reçu des explications générales sur la signification de termes comme sensibilité, spécificité, seuils de validité, coefficients kappa et valeurs prédictives, le lecteur devrait maintenant utiliser avec un surcroît de discernement les données relatives aux caractéristiques de fonctionnement des méthodes diagnostiques dentaires. En réexaminant certaines des méthodes en question quant à leur efficacité, à leur précision et à leur validité, les dentistes devraient être capables de mieux cibler l'utilisation des méthodes en cause et de tirer le plus grand profit des résultats qui en découlent.Grâce à une meilleure compréhension de la valeur d'un test diagnostique, la prise de décision du clinicien sera bien mieux éclairée. Par exemple, le fait de savoir qu'une certaine vue radiographique est associée à un taux de résultats positifs faux de 60 % pour l'identification des caries occlusales empêchera le praticien éclairé de faire aveuglément confiance aux résultats et l'aidera à attribuer un poids réaliste aux constatations radiographiques. Le présent article traite des méthodes diagnostiques d'usage courant en Amérique du Nord, en portant une attention particulière à la radiographie.