Les coronaropathies (CP) demeurent la principale cause de décès dans la plupart des pays industrialisés, malgré les progrès sensibles qui ont été réalisés en matière de prévention et de traitement. Et les données épidémiologiques actuelles laissent croire qu'on pourra difficilement maintenir les gains récents réalisés dans la réduction de la prévalence de ces maladies, tant que les populations à haut risque ne seront pas mieux ciblées. Bien que les infections dentaires (et principalement les infections parodontales) aient récemment été définies comme un facteur de risque indépendant des CP, les données actuelles sont insuffisantes pour justifier le traitement de ces infections comme moyen de freiner une CP ou autre affection systémique (p. ex., diabète, accident vasculaire cérébral ou issues défavorables de la grossesse) ou d'en renverser la progression.