Des études récentes en médecine parodontale laissent penser qu'il existe un lien de bénin à modéré entre la parodontopathie chez l'être humain et certains troubles systémiques comme le diabète sucré, la pneumonie, les maladies du coeur et la naissance prématurée. La preuve la plus récente, présentée à un symposium sur la santé parodontale et les troubles systémiques, parrainé par l'École de médecine dentaire de l'Université Western Ontario, a montré qu'effectivement, un tel lien était probable. De nouvelles données permettent de penser que ce ne sont pas des signes cliniques traditionnels de parodontopathie qui indiquent ce lien, mais plutôt un ensemble de médiateurs inflammatoires et de réactions du système immunitaire de l'hôte. La nouvelle ère de médecine parodontale, basée sur des critères moléculaires, aura des répercussions sur l'avenir du diagnostic, du traitement et de la pratique professionnelle en parodontopathie.