L'intendance est un concept qui prend de l'ampleur dans différentes parties de la société. Ainsi, certaines religions assument au départ que notre vie est un cadeau et que nous sommes par conséquent tenus d'offrir notre temps, nos talents et notre trésor à ceux qui nous entourent afin de leur rendre un cadeau plus riche. Si nous appliquons ce concept à notre profession, je suis d'avis que nous pouvons tous, chacun à notre façon, laisser la profession dans un état meilleur qu'au moment où nous nous y sommes joints – soit, si vous le désirez, notre legs professionnel en matière d'intendance.
Permettez-moi d'abord cette question – êtes-vous l'un des 100 dentistes disposés à offrir de votre temps et de vos talents pour faire du nouveau JADC un trésor pour les années à venir? Le JADC est une importante institution de la profession dentaire canadienne, et je me considère chanceux d'en avoir été un gestionnaire pendant de si nombreuses années. Cependant, je fais appel à plus d'intendants pour qu'ils s'avancent et continuent à enrichir le legs du JADC.
Un entretien avec un collègue très respecté m'a amené à réfléchir sur ces questions. Cette personne m'a téléphoné pour se plaindre que les articles parus dans l'une des publications du JADC étaient trop savants et ne seraient pas utiles pour sa pratique clinique. Je lui ai répondu que ses commentaires éveillaient un écho en moi et que, même si nous n'allions pas cesser de publier des articles d'érudition, le nouveau JADC s'efforcera davantage d'offir des informations cliniques utiles dans des formats que réclament les dentistes afin de les aider à fonder les décisions cliniques qu'ils prennent.
J'ai appris à mon collègue que nous avons formé un groupe de 50 dentistes généralistes à travers le pays en vue de déterminer les besoins en matière de connaissances cliniques, les formats dans lesquels les présenter, et la façon dont le JADC peut les livrer et en faciliter l'échange.
Mon ami m'a dit être impressionné par cette approche conviviale et être heureux de l'orientation que prenait le nouveau JADC. J'ai saisi l'occasion pour lui demander s'il voulait bien songer à nous aider dans notre travail. Or, lorsque je lui ai demandé s'il pouvait rédiger des «perles de sagesse cliniques» qui pourraient convenir à la nouvelle infrastructure que nous sommes en train d'élaborer, il a répondu qu'il n'avait ni le temps ni la confiance pour faire un pareil exercice.
Cette anecdote illustre l'un de nos problèmes capitaux – afin de créer un nouveau JADC, nous avons besoin d'un nouveau modèle pour capter, façonner et livrer l'information clinique. Ce qui est plus important encore, nous avons besoin de nouvelles gens pour nous aider dans cette entreprise.
Notre groupe de 50 dentistes généralistes continue à définir les types d'information clinique nécessaires et la façon dont l'information pourrait être présentée. Fort de cet exercice, il est évident pour moi que le nouveau JADC doit adapter les connaissances cliniques actuelles à des formats appropriés pouvant répondre aux besoins des cabinets dentaires canadiens en matière d'information. Avec les bonnes personnes affectées à cette tâche, je suis d'avis que nous pouvons créer quelque chose de nouveau et d'innovateur.
C'est pourquoi je désire que s'expriment au moins 100 dentistes disposés à donner une fraction de leur temps afin d'ébaucher de façon rudimentaire des paquets d'information clinique qui s'ajusteront aux formats que nous sommes en train de mettre au point. Pour ceux qui sont disposés à consacrer de leur temps et de leurs talents afin de créer un trésor pour notre profession, je vous encourage à me joindre par téléphone ou par courriel. J'espère avoir l'occasion de travailler en collaboration avec de nouveaux intendants pour réaliser pleinement ce valable projet.
John O'Keefe
1-800-267-6354, poste 2297
jokeefe@cda-adc.ca