The Association of Third Molars with Mandibular Angle Fractures: A Meta-Analysis (Lien entre la présence de la troisième molaire et les fractures à l'angle du maxillaire inférieur : une méta-analyse)

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Objectif : Estimer le risque relatif de fractures à l'angle du maxillaire inférieur, selon que la troisième molaire inférieure est présente ou absente.Méthodologie : Une recherche documentaire a été faite dans MEDLINE et EMBASE, afin de relever les études d'observation utiles à la conduite d'une méta-analyse de cas–témoin. Pour être incluses, les études devaient comporter des données sur des patients souffrant d'une fracture du maxillaire inférieur et des données recoupées sur la présence d'une troisième molaire inférieure. Elles devaient aussi préciser s'il s'agissait d'une fracture à l'angle du maxillaire inférieur du côté ipsilatéral.Résultats : Six études portant sur 3002 patients souffrant d'une fracture du maxillaire inférieur ont satisfait aux critères d'inclusion. Le risque relatif brut de fracture à l'angle du maxillaire inférieur, établi en comparant les patients avec et sans troisième molaire, a été estimé entre 1,2 et 12,7. Des signes d'hétérogénéité ont été observés entre les 6 études (p = 0,001) mais, après exclusion de 2 études ayant utilisé une méthodologie moins rigoureuse, le test d'homogénéité n'était plus statistiquement important (p = 0,22). Le risque relatif à partir des 4 études restantes a été estimé à 2,4 (IC à 95 % 1,9–3,0).Conclusions : La présence d'une troisième molaire inférieure pourrait doubler le risque d'une fracture à l'angle du maxillaire inférieur, un résultat qui pourrait avoir une incidence sur les décisions cliniques visant l'extraction ou non de la molaire.